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Hypnose : une voie à explorer en toute confiance

Hypnose thérapeutique : démystifier les idées reçues et découvrir ses bienfaits réels

L’École de Formation Professionnelle en Hypnose du Québec est heureuse de partager avec vous un article publié récemment dans le magazine Virage, qui propose une réflexion claire et accessible sur l’hypnose et ses nombreux bienfaits.

👉 Lire l’article original : viragemagazine.com/oserez-vous-hypnose

L’auteure, Frederique Charest, y présente l’hypnose comme un outil thérapeutique de plus en plus reconnu, utilisé pour soulager la douleur, réduire l’anxiété, améliorer le sommeil ou encore pour mieux gérer certaines dépendances. On y découvre notamment le témoignage de personnes ayant expérimenté l’hypnose, ainsi que les précautions à prendre pour choisir un(e) praticien(ne) qualifié(e).

En voici un court résumé:


homme d'un certain age, assis dans un fauteuil yeux fermées hypnose

Hypnose thérapeutique : entre mythe et réalité

L’hypnose suscite une curiosité croissante dans la population. Si elle intrigue, elle est aussi victime de nombreuses idées reçues, largement alimentées par son utilisation dans des spectacles de divertissement. Pourtant, loin d’être un simple art de scène, l’hypnose est une approche thérapeutique sérieuse, utilisée depuis longtemps pour améliorer la santé mentale et physique.

Distinguer les faits des croyances

L’une des croyances les plus répandues est que la personne hypnotisée perdrait tout contrôle sur elle-même, devenant un pantin entre les mains de l’hypnotiseur. C’est complètement faux. Comme l’explique le Dr David Ogez, psychologue et président de la Société Québécoise d’Hypnose (SQH), l’hypnose ne permet jamais de forcer une personne à agir contre sa volonté. Celle-ci conserve en tout temps un niveau de conscience et de vigilance.

Autre mythe tenace : rester « pris » en hypnose. Là encore, les experts sont formels : il est impossible de rester bloqué en état de transe. À tout moment, un bruit ou un stimulus extérieur peut ramener la personne à un état de conscience ordinaire.

L’hypnose : un état naturel de conscience modifiée

L’hypnose repose sur un phénomène courant du quotidien : l’état de conscience modifiée. Ce moment suspendu où l’on conduit sans trop y penser ou lorsqu’on est absorbé à regarder les flammes d’un feu. Ce n’est ni magique ni ésotérique.

Lors d’une séance d’hypnose, le praticien guide le client vers cet état modifié à l’aide de techniques de relaxation, de visualisation ou de concentration. Dans cet état de transe, l’attention est focalisée et la conscience périphérique est réduite, ce qui facilite la réception des suggestions. Par exemple, une personne ayant peur de l’avion pourra être amenée à visualiser un vol en toute sécurité, sans les manifestations de peur physique habituelles.

L’objectif est d’agir sur les pensées, les perceptions et les comportements de manière douce, en accord avec ce que la personne souhaite changer.

Un éventail d’applications thérapeutiques

L’hypnose est utilisée pour soulager la douleur, réduire le stress, atténuer les troubles du sommeil, soutenir les personnes en dépression, et même pour favoriser le changement d’habitudes, comme arrêter de fumer ou surmonter certaines phobies.

Elle est aussi utilisée en milieu médical, notamment pour gérer la douleur lors de procédures médicales. Elle permet de réduire les doses de sédatifs ou d’analgésiques. Dans le cas de la douleur chronique, on enseigne souvent des techniques d’autohypnose pour favoriser l’autonomie.

De nombreuses études scientifiques soutiennent l’efficacité de l’hypnose, notamment pour diminuer l’anxiété, les bouffées de chaleur à la ménopause, et améliorer la qualité du sommeil. Une méta-analyse de 2020 a démontré que les personnes hypnotisées ressentaient en moyenne 73 % moins de douleur que les personnes non traitées par hypnose.

🧠 Sommes-nous tous réceptifs à l’hypnose ?

La capacité à entrer en hypnose – appelée hypnotisabilité – varie d’une personne à l’autre. Environ 15 à 20 % de la population y serait très réceptive, autant y répondraient peu, et le reste se situerait entre les deux. L’âge n’est pas un frein : même des personnes de plus de 80 ans peuvent bénéficier de l’hypnose.

En revanche, certaines conditions comme des troubles cognitifs ou du langage peuvent compliquer, voire empêcher, le processus.


Comme le souligne cet article, il convient de faire preuve de prudence en choisissant un thérapeute. Vérifiez toujours les compétences et la qualité pédagogique de votre école, ainsi que la durée suffisante de votre cursus. En optant pour une formation professionnelle en hypnothérapie, vous mettez toutes les chances de votre côté.

Depuis 1985, l’ÉFPHQ dispense un enseignement rigoureux et complet, bénéficiant :

  • d’une lettre d’entente avec l’Ordre des psychologues du Québec,
  • de la reconnaissance des deux paliers de gouvernement.

Vous envisagez une carrière en hypnothérapie ou souhaitez approfondir vos connaissances dans ce domaine passionnant ? L’EFPHQ est à votre disposition pour vous accompagner dans tout votre projet professionnel. Écrivez-nous à secretariat@efphq.com ou visitez notre site efphq.com.

Christophe PILAIRE
Responsable des relations extérieures
École de Formation Professionnelle en Hypnose du Québec