L’Ecole de Formation Professionnelle en Hypnose du Québec partage avec vous ce touchant et intéressant article publié par un journal de presse quotidienne régionale Française dans la région Bretagne, à propos d’une mère qui pour mieux accompagner l’autisme de son fils a choisi de se former en hypnothérapie.

Auteur: Agnes Esteves N-Dasilva , Journal Le Petit Bleu, Côtes d’Armor
A Dinan, France, Sophie Tapin est devenue hypnothérapeute pour son fils autiste
Le quotidien de cette mère de famille a été bouleversé depuis le diagnostic posé sur son fils, autiste. En voulant l’aider, elle s’est tournée vers l’hypnose et en fait son métier.
« Mon fils parlait parfaitement à 2 ans. A 6 ans, on nous avait dit qu’il était précoce et hyperactif mais il n’a jamais eu de difficultés scolaires », se souvient Sophie Tapin. Pourtant, à 12 ans, son garçon est diagnostiqué autiste Asperger.
« J’étais bouleversée de l’entendre mais mon fils était soulagé : il comprenait enfin pourquoi il était différent. »
Cette différence entraînait, notamment, des troubles du comportement, incompréhensibles tant que l’on n’a pas posé des mots sur des maux. « Les autistes sont tous hypersensibles. Ce peut être aux bruits, à la lumière, à la foule ou aux émotions et ce sont de vraies douleurs. »
Un enfer dans la vie quotidienne pour ces personnes qui ressentent les choses puissance dix par rapport aux gens dits normaux et qui empêchent les relations sociales de se dérouler sereinement.
Ce handicap invisible, la maman a décidé de le décortiquer et de l’exposer le plus possible pour que le reste du monde comprenne son fils.
« Je me suis formée, je suis allée à des tas de conférence, au salon de l’autisme et j’étais très active sur les réseaux sociaux. J’ai découvert, entre autres choses fondamentales, qu’un autiste parle au sens littéral, tout est super logique pour lui, il ne comprend pas les métaphores par exemple. Si on ne sait pas ça, ce sont des incompréhensions permanentes et la langue française, très subtile, ne nous aide pas pour ça… »
« Un mode d’emploi » de son fils pour les professeurs :
Loin de baisser les bras, Sophie continue d’apprendre et élabore un « petit mode d’emploi » de son fils à l’attention de ses professeurs. Et si tout se passe bien la plupart du temps, son hyperactivité joue des tours au collégien et fatigue son entourage.
« Un ami de la famille lui a proposé d’essayer l’hypnose et nous avons tous été surpris par le résultat. Ça l’a calmé et ses relations avec les autres ont été améliorées. Cet ami m’a conseillé de me former pour continuer d’aider mon fils et je me suis prise de passion pour l’hypnose. »
En arrêt maladie pour un problème au bras pendant plusieurs mois, Sophie imaginait reprendre son travail et pratiquer l’hypnose essentiellement avec son fils, « mais mes ‘cobayes’ m’ont persuadé de continuer à me former et d’aller plus loin car j’avais de bons résultats alors j’ai sauté le pas ! »
« On peut avoir une vie normale et apprendre, à 30, 40 ou 50 ans, que l’on est autiste. On a souvent une image déformée de l’autisme avec, à un bout, l’hyper intelligent et à l’autre bout, celui qui ne va pas parler avec de gros troubles dans son quotidien. Sauf qu’entre les deux, il y a plein de gens… En hypnose, on a des techniques pour que la personne se sente mieux avec ce qu’elle est. »
« Il y a encore beaucoup de freins par rapport à l’hypnose car certains ont peur de perdre le contrôle alors que c’est l’inverse. Mais ce n’est pas de la magie, il faut que la personne soit motivée pour changer ou aller mieux et on peut avoir des résultats rapidement. »
L’EFPHQ et à votre disposition depuis 1985 pour tous vos besoins de formation en hypnothérapie, à distance depuis le confort de votre domicile et à votre rythme.
Notre équipe vous accompagnera avec bienveillance et expertise dans votre démarche. N’hésitez pas à consulter notre site Internet, à nous contacter à secretariat@efphq.com ou à nous rejoindre au 514 374 0364 .
Christophe PILAIRE
Relations Extérieures
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